Les changements du référentiel SST 2017 : l’étouffement

Il y a plusieurs semaines de cela, nous débutions une série sur les différents changements survenus dans le référentiel SST de Janvier 2017. Après la raison des changements, la protection et le saignement abondant (partie 1 et partie 2), parlons aujourd’hui des modifications apportées à la conduite à tenir face à une victime qui s’étouffe.

Peu de nouveautés comparativement au thème du saignement abondant ; il faut dire que les changements majeurs ont été en bonne part dictés par le contexte « attentat » et que les cacahuètes ne sont pas -encore- classées comme des armes de guerre !

Première modification : dans le précédent référentiel, les techniques de désobstruction des voies aériennes dépendait de l’âge de la victime :

  • moins de un an (nourrisson),
  • de un an à 8 ans (enfant),
  • et plus de 8 ans (adulte).

L’âge étant finalement moins important que le gabarit, il en résulte aujourd’hui 2 catégories au lieu des 3 précédentes :

  • victime qui peut tenir sur l’avant bras ou la cuisse du SST (petit gabarit donc, nourrisson et jeune enfant),
  • victime adulte ou grand enfant.

Pour rappel, sur le petit gabarit, on commence par les tapes dans le dos :

En cas d’inefficacité,on enchaîne avec les compressions thoraciques :

Pour la victime adulte ou grand enfant, on effectue également des tapes dans le dos :

Suivies des compressions abdominales cette fois, si les tapes ont été inefficaces :

Le second changement au sujet de l’étouffement dans le référentiel SST 2017 est un cas particulier, principalement pertinent pour les aidants à domicile : que faire face à une victime qui s’étouffe, consciente et alitée ? Dans certains cas (personnes âgées, surpoids important, handicap) il peut être difficile de placer la victime en position assise ou debout. On réalise alors des compressions thoraciques à la victime, identiques à celles d’un massage cardiaque.

Pour le SST d’entreprise, l’étouffement est déjà un geste plutôt rare, alors l’étouffement en position allongée on est dans le phénomène exceptionnel !

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